IFC a annoncé aujourd’hui un financement en faveur de la Banque Mauritanienne de l’Investissement (BMI), une banque mauritanienne de premier plan conforme à la Charia. Ce financement a pour objectif d’accroitre les prêts aux petites entreprises, notamment celles détenues par des femmes, et de soutenir les opérations de financement du commerce de la BMI, qui sont en plein essor.
Le soutien d’IFC, d’un montant maximum de 30 millions de dollars, comprend un prêt d’un montant maximum de 20 millions de dollars à la BMI dans le cadre du programme « Base of the Pyramid ». Cette enveloppe vise à aider l’établissement à accroitre ses prêts aux MPME qui rencontrent des difficultés pour accéder aux fonds pour financer leurs opérations et leur développement. Les services bancaires conformes aux préceptes de la Charia – des produits et services financiers conformes aux principes de la loi islamique – occupent une place de plus en plus importante dans le secteur financier mauritanien.
En outre, au moins 25 % du financement d’IFC est spécifiquement destiné aux entreprises détenues par des femmes dans le pays, soutenant ainsi l’égalité des genres en encourageant l’entrepreneuriat féminin.
Afin de soutenir les importations et les exportations de biens stratégiques vers et depuis la Mauritanie, IFC fournira également une facilité de financement du commerce d’un montant maximum de 10 millions de dollars à BMI, dans le cadre du Programme de financement du commerce mondial (GTFP) et de l’Initiative pour le redressement du commerce en Afrique (ATRI), renforçant ainsi la capacité de la BMI à subvenir aux besoins de financement du commerce des MPME mauritaniennes.
L’accès limité des MPME mauritaniennes au financement et au financement du commerce est une contrainte majeure pour le développement du secteur privé et entrave le développement commercial et économique du pays. Le soutien d’IFC aidera les MPME, y compris celles détenues par des femmes, à accéder au financement dont elles ont besoin pour développer leurs entreprises et favoriser les échanges commerciaux, soutenant ainsi l’activité économique et la création d’emplois.
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